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dimanche 24 mars 2013

Dayeinou - Cela nous aurait-il vraiment suffit ?

Dayeinou est une chanson qui nous est familière. On aime bien la chanter année après année lors du séder de Pessa’h. Et je crois, que les meilleures questions que l’on puisse poser sur notre pratique du Judaïsme sont des questions que j’appellerais des questions de « l’extérieur ». Ce genre de questions que l’on pose si l’on est extérieur au système, si l’on ne connaît rien à la pratique que l’on veut questionner. C’est d’ailleurs un conseil que je vous donne pour bien vous préparer au séder de Pessa’h : effacez tout ce que vous savez de Pessa’h de votre mémoire et essayez de vivre ce séder comme si vous le viviez pour la première fois, un peu comme si vous vous mettiez dans la peau d’un non-Juif venant participer à votre séder et qui vous poserait des « grosses » questions, des questions fondamentales du genre : pourquoi ces rituels étranges ? Pourquoi le séder est-il structuré de cette façon ? Et la chanson Dayeinou rentre typiquement dans cette catégorie de questions. En effet, pour quelqu’un qui est dans le système, qui a l’habitude de chanter cette chanson chaque année, la chanson a l’air d’avoir du sens ; mais dès qu’on la regarde avec un regard extérieur, elle n’a plus du tout de sens.