On a commencé (et on a bien avancé) à étudier l’histoire de l’Arbre de la Connaissance. La dernière fois, le Rambam nous a appris que la consommation de l’Arbre de la Connaissance a transformé les notions de vrai/faux en bien/mal. On est passé d’une vision objective du monde (j’ai le choix entre faire la volonté de D.ieu et mon désir s’il est différent ; mais je suis parfaitement conscient de la différence qu’il y a entre les deux, ces désirs étant tous deux extérieurs à moi) à une vision subjective (le désir s’est introduit en moi et m’empêche de marquer une séparation nette entre ce qui est mon désir et ce qui est la volonté de D.ieu). Dorénavant, l’homme verra le monde à travers la perspective de ses propres désirs.
Ce n’est pas une question de désir fort ou faible, mais l’important est de savoir où je me situe par rapport à mon désir. Souvenez-vous ce midrash étrange qui plaçait les mauvaises personnes dans leur cœur. La question importante à se poser, pour Adam et ’Hava (et pour nous) est : comment contrôler ce désir ? Comment faire en sorte que cette force du désir soit dirigée[1] ?